jeudi 22 septembre 2011

"notre chaabi algerien"



d'aprés BELKACEM BELHADJCHIKH
le mot chaabi signifie (populaire)c'est l'un des genres musicaux les plus populaires en Algérie. en parallèle du medh qui est l'ancêtre du chaabi possédait déjà un autre style de musique populaire , est très élaborer qu'on appelle (AROUBI) dans la musique arabo andalouse. le cheikh NADOR allah yerhemou ,interprète le medh ainsi que mustapha DRIOUCHE , KOUIDER BENSMAINE, c'était le concurrent cheikh NADOR, avec tout ca on a pas retenue que 04 enregistrement du meddah a la RTA, (MALEK SAID)en 1924 c'est a partir de cheikh meddah KOUIDER BENSMAIN fils de MOHAMED BENSMAIN, dans les textes sont interprétées jusqu'à nos jours, lui a introduit les instruments a cordes dans les orchestres du medh avec ca ils ont adapté les textes interprètes au mode algerois en travaillant dans les années 1920. le medh était confiné dans la casbah d'Alger surtout dans fumeries, peu a peu les chanteur en cet époque, ont commencer a se produire dans les cafés d'Alger durant tout le mois de ramadhan, et bien évidement le cheikh HADJ MOHAMED EL ANKA l'élevé du cheikh NADOR, qui a remis le medh au gout du jour son interprétation etait percutante et sa diction atypique, meme sur style de l'instrument, MONDOLE est captivant et c'est a lui que revient et qui a introduit le mondole cet instrument dans l'orchestre du chaabi d'aujourdihui en cet époque du grand cheikhna EL HADJ MOHAMED EL ANKA le roi du chaabi, les jeunes de sa génération venaient apprécier son art et son style de jouer sur scène avec un cet instrument mondole, et sa voix unique. c'est aussi a EL BOUDALI SAFIR en 1946 a donner au medh le nom populaire , mais c'est en 1964 lors du festival des arts populaires la dénomination définitif du chaabi et ce dans les les langues c'est grace aussi a l'auteur compositeur MAHBOUB BATI allah yerhmou de son vrai nom MAHBOUB SAFAR BATI qui a lui seul a réussi a mettre beaucoup de chanteur sur le devant de la scene ainsi a DAHMANE HARRACHI allah yerhmou, qui a fait sa carrière artistique en France que le chaabi c'est moderniser devenant un genre musical tres écoutés dans le pays et a l'étranger, ont pu le populariser en l'algerianisant , définitivement dont les chansons sont écrites dans la langue algérienne et leurs thèmes se rapporte au quotidien de tous. comme les artistes BOUDJEMAA EL ANKIS /HADJ MRIZEK / EL HACHEMI GUERROUABI/ HACENE SAID/ CHAOU AEK/ MAAZOUZ BOUADJADJ/ECT....... beaucoup de quassaid de sidi lakhdar benkhlouf a mostaganem ville du chaabi et du medh La Musique classique algérienne dite andalouse est l’héritière de la Musique arabe, elle-même synthèse des vieilles civilisations orientales. S’il est admis en effet, que l’échelle musicale fut empruntée aux Grecs essentiellement, les modes conservent encore leur appellation persane : Seh-gah (Sika), Tchahar-Gah (Djarka)... les rythmes quant à eux ont gardé leur origine arabe : Ramal, darj... L’Islam, véritable catalyseur, a permis le développement, à l’instar des sciences, d’un Art qui devait rayonner sur l’ensemble du monde arabo-musulman. En Occident, c’est à cette figure quasi-mythique que représente Ziryab que nous devons son implantation. Au contact du Maghreb et de l’Andalousie, cette musique va suivre une évolution propre et s’affranchir de celle de l’école classique orientale. Elle donnera naissance à un système, celui des 24 Noubate (pl. Nouba) qui alliera les règles théoriques aux influences cosmogoniques et aux symbolismes métaphysiques. Déposée sur les rivages méridionaux de la Méditerranée après la Chute de Grenade en 1492, dernier bastion arabe sur la péninsule ibérique, cette tradition musicale va trouver refuge dans les grandes cités du Maghreb : Fes, Tlemcen, Alger, Constantine, Tunis..., autant d’écrins qui vont garder jalousement l’Art d’une civilisation prestigieuse. Essentiellement mélodique et modale, la Musique classique algérienne dite Andalouse, se maintient grâce à une tradition orale dans laquelle mélisme, et autres ornementations, restent difficiles à symboliser par le système de notation emprunté à l’Occident. Cette tradition est représentée en Algérie par trois écoles : celle de Tlemcen ou ghernati se revendique de Grenade, celle d’Alger ou çanâa de tradition cordouane, enfin à Séville se rattache le Malouf de Constantine. Au delà de ce rapprochement avec les villes de l’Andalousie, les différences sensibles que l’on y décèle restent plutôt liées aux influences locales qu’à une différenciation originelle. Dans les trois écoles cette pratique est représentée par la Nouba que nous pouvons traduire par suite; celle-ci correspond à une composition instrumentale et vocale qui se déroule selon un ordre établi et des règles rythmiques et modales bien déterminées. Chaque Nouba est construite sur un mode (Tab’) (tempérament, éthos) précis duquel elle tire son nom. Les différents mouvements qui la composent sont les suivants : 1°) Daira : Pièce vocale de rythme libre exécutée à l’unisson strict. 2°) Mestekhber çanâa (Alger), Prélude instrumental de rythme libre, exécuté à l’unisson. 3°) Touchia : Pièce instrumentale servant d’ouverture, composée dans le mode de la Nouba sur un rythme binaire ou quaternaire (2/4; 4/4). 4°) M’cedder : Lent, solennel et majestueux, joué sur un rythme 4/4, le M’cedder est une pièce vocale et instrumentale la plus importante de la Nouba. 5°) B’tayhi : Deuxième pièce vocale et instrumentale, construite sur le même rythme que le M’cedder (4/4 moins lent). 6°) Derdj : Mouvement vocal et instrumental construit sur un rythme binaire, plus accéléré que les deux précédentes pièces. 7°) Touchiat el Inçirafate : Pièce instrumentale construite sur un rythme ternaire, annonçant une partie accélérée et vive. 8°) Inçiraf : Mouvement vocal et instrumental à rythme ternaire (5/. 9°) Khlaç : Ultime pièce chantée de la Nouba; il est exécuté sur un rythme alerte et dansant (6/, s’achevant par une phrase large et libre. 10°) Touchiat el Kamal : Touchia du final (final qui a également pour sens perfection); c’est une pièce instrumentale construite sur un rythme binaire ou quaternaire.

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