Tout d'abord je commence avec vous mon sujet sur les conflits entre les tribus et les royaumes musulmane au Maghreb et l'andalousie comme les mérinides les abdelwad les zenatta les zianides les maghraoua les ziri Ibn Bologhine les béni hammed et les béni hillal ou béni soleim et au Maroc les saadiens les wattasides à Meknès a Fès a Marrakech toujours en conflit entre eux jusqu'à l'extermination d'un peuple ou d'un royaume ou d'une tribu toute entière.
Les raisons qui poussent un Royaume d'attaquer un autre royaume date pas d'aujourd'hui mais plutôt depuis des siècles des milliers d'années. toute l’Europe était en conflit les uns contre les autres pour les territoires
Ou l'homme est censé d'être le plus grand et le plus fort avec son armée d'aller prendre les terres d'autres villes où d'autres tribus les humilier les intimidé en les rabaissant jusqu'à la fuite ou la mort pour un peuple
Plusieurs familles vivent dans un royaume et n'ont jamais été aussi préparer pour se défendre puisqu'ils ont un défenseur et un protecteur qu'ils occupent non seulement ils payent les impôts a chaque année. et n'ont rien a craindre mais l'abus des gouverneurs ne laissant pas le choix a la paix
Si ce dernier roi cherche que des intérêts laissant son peuple massacré et prendre la fuite comme ont a vu au 11em siècle et le 12 siecle et le 16 siècle en Europe et d'autres pays
Les hafside de Tunis menacé pas les abdelwad de Tlemcen et les zianides
Tout ca pour gagner les territoires en restant maître de la région du Maghreb sans parler de l'autre côté de la Mer en Andalousie
Dans le cadre d’un ouvrage consacré pour une part aux violences religieuses, il peut sembler très naturel de trouver une contribution sur la Reconquête, comme il aurait été sans doute attendu de lire quelques pages sur les croisades. Entre l’effondrement du royaume wisigothique de Tolède, au début du viiie siècle, et la prise de Grenade par les Rois Catholiques, en 1492, musulmans et chrétiens coexistent sur le sol ibérique. L’importance des échanges commerciaux et culturels ne doit pas masquer la brutalité de cette confrontation. La conquête arabe puis la politique expansionniste des royaumes chrétiens entretiennent un conflit pluriséculaire qui oppose des peuples de confessions différentes et qui se pare volontiers d’une justification religieuse. Pourtant, la relation entre l’objet de cet ouvrage et le cadre dans lequel il me revient de l’inscrire ne s’impose pas de façon évidente.
L’idée de Reconquête est formulée par écrit, pour la première fois, dans les années 880. La Chronica Albeldense, la Chronica Rotense et sa refonte (Chronica ad Sebastianum), rédigées dans le proche entourage du roi Alphonse III des Asturies, ont été élaborées avec des objectifs bien précis.
- 8 Parmi les ouvrages récents sur les premiers temps de la Reconquête, on peut donner la préférence à (...)6Il s’agit, d’une part, de justifier la conquête du bassin du Duero, progressivement occupé à partir du règne d’Ordoño Ier (850-866), et, d’autre part, de légitimer la jeune dynastie asturienne dont Alphonse II a jeté les bases durant son long règne, à la charnière des viiie et ixe siècles (791-842). Les arguments employés sont relativement simples. Les chroniques défendent l’hypothèse, sans doute infondée, d’une continuité lignagère entre les rois de Tolède et les rois d’Oviedo. Les fondateurs de la dynastie asturienne, Pélage et son gendre, le roi Alphonse Ier, seraient de sang wisigothique, issus de la famille royale. Cette généalogie donne le droit aux princes asturiens de revendiquer la propriété de toute la péninsule Ibérique, occupée indûment par les forces du calife de Bagdad.
Les historiographes d’Alphonse III s’attachent également à expliquer l’effondrement du royaume de Tolède et à donner une dimension providentielle à la lutte entreprise contre les musulmans. L’invasion est présentée comme un châtiment envoyé par Dieu pour punir la dépravation des derniers rois wisigoths, Witiza et Rodrigue, coupables d’avoir sombré dans la débauche et surtout d’avoir entraîné le clergé avec eux, en obligeant les clercs à renoncer au célibat. Mais la colère divine ne dure pas et le temps de la rédemption arrive vite. L’épisode central du récit se situe à Covadonga9, dans les montagnes. Pélage, en rébellion ouverte contre les autorités de Cordoue, est assiégé dans une grotte fortifiée par une armée très nombreuse de musulmans. Aux propositions de l’évêque Oppas, frère de Witiza, qui fait valoir que toute résistance est inutile et que Pélage tirerait beaucoup d’avantages à pactiser avec l’envahisseur, comme bien d’autres avant lui, le chef de la révolte répond en affirmant sa confiance dans le Christ et son désir de restaurer la grandeur perdue des Wisigoths. Au moment de l’as saut, les musulmans meurent en grand nombre, frappés par leurs propres traits qui se retournent miraculeusement contre eux. Les rescapés périssent sur le chemin de la retraite, victimes d’un éboulement de terrain. Ils meurent, selon le commentaire du chroniqueur, comme les troupes de Pharaon lorsque la Mer rouge se referma sur les talons du peuple de Moïse.
Il n’est pas bien difficile de souligner les contradictions entre le discours qui parcourt la documentation et les pratiques dont elle témoigne. Les successeurs de Pélage n’ont jamais cessé de traiter avec ses ennemis, qu’ils se trouvent en situation d’infériorité ou, au contraire, en position de force. Jusqu’à la fin du xe siècle, le royaume de Léon est dominé. Les rois chrétiens parviennent à résister, ils remportent quelques belles victoires, comme à Simancas, mais la pérennité de leur pouvoir est soumise au bon vouloir des califes de Cordoue. Chaque fois que les musulmans surmontent leurs divisions et décident de frapper, les chrétiens ne peuvent que constater leur faiblesse. Maître du jeu, le calife est régulièrement appelé à la rescousse pour départager les clans qui se disputent le trône. Il ne manque jamais d’alliés chrétiens qui ne demandent pas mieux que de nuire au souverain régnant. Ainsi, lorsque al-Mansûr pille et détruit Saint-Jacques de Compostelle, il bénéficie du soutien de plusieurs magnates qui renforcent son armée et surtout qui guident ses troupes dans des régions difficiles d’accès et très mal connues des musulmans. Le revers est cinglant pour les rois de Léon mais l’heure de la revanche ne tarde guère. Al-Mansûr, pour gouverner, a ruiné l’autorité du clan omeyyade qui régnait à Cordoue mais il n’est pas parvenu à imposer ses descendants à la tête du califat. Au début du xie siècle, faute d’un pouvoir capable d’imposer une cohésion toujours menacée, al-Andalus éclate en une trentaine de principautés (taifas) contrôlées par des potentats qui privatisent le pouvoir tout en se réclamant d’un califat désormais vacant.
L’Islam ibérique se déchire au moment où les royaumes chrétiens, prenant leur part d’un phénomène d’expansion qui bénéficie à tout l’Occident, affirment de nouvelles capacités et de nouveaux besoins Dans ce contexte, les chevaliers de Galice ou de Léon continuent à mettre leur épée au service de chefs de guerre infidèles, parfois contre leurs propres coreligionnaires. Ces hommes ont, en général, rompu le lien de fidélité qui les unissait à leur souverain, soit qu’ils aient été exilés, soit qu’ils aient préféré quitter ostensiblement son domaine pour manifester leur désaccord avec la politique royale ou pour protester contre l’injustice dont ils s’estiment victimes. Un personnage représente à lui seul tous ces transfuges : Ruy Díaz, le Cid, porte-étendard du roi Alphonse VI, exilé à deux reprises, en 1081 et en 1088, qui combat au service de l’émir de Saragosse puis soutient celui de Valence avant de se rendre maître de la ville qu’il gouverne pour son compte entre 1094 et 1099. Que reste-t-il des frontières religieuses et des proclamations de Pélage ? Comment parler de guerre sainte lorsque les rois chrétiens préfèrent monnayer leur protection plutôt que de frapper l’adversaire qui gît à leur merci ? Le système des parias, qui se met en place dans le courant du xie siècle, consiste à obtenir des musulmans le paiement d’un tribut annuel en échange de la paix et d’une aide militaire contre d’éventuels ennemis, chrétiens ou infidèles. Les taifas subissent un véritable pillage et le peuple, soumis à une pression fiscale intolérable, s’agite et conteste l’autorité de ses dirigeants qui ne pensent qu’à satisfaire les exigences de leurs protecteurs chrétiens pour se maintenir au pouvoir. La conquête de Tolède par Alphonse VI de Castille-Léon, en 1085, marque les limites de cette politique, ou son efficacité, selon le point de vue adopté : la ville et son territoire sont pris, livrés au roi Alphonse, lorsque le potentat musulman ne peut plus se maintenir, confronté à une hostilité populaire qui tourne à l’insurrection
En fait, les rois chrétiens n’ont guère le choix. Ils doivent agir vite, car le temps est compté pour faire campagne, ménager leurs troupes en évitant les combats et convaincre les populations musulmanes de ne pas quitter les régions conquises, faute de réserves démographiques suffisantes pour coloniser ces zones en cas de départs massifs. Ils sont conscients, comme tous les acteurs engagés dans le conflit, de l’enracinement de l’Islam ibérique. Pour bien saisir la nature de l’affrontement, il est important de comprendre que les rapports entretenus avec les musulmans, sur le champ de bataille comme en temps de trêve, sont dictés par le sentiment d’avoir affaire à un adversaire qui est aussi un voisin, depuis longtemps et peut-être pour toujours. Car la Reconquête n’est pas une guerre d’extermination. Il ne s’agit pas d’éradiquer la présence musulmane. Les populations soumises ne sont pas massacrées, elles ne sont pas non plus converties. Certes, les rois chrétiens aspirent à reprendre possession d’un patrimoine dont ils prétendent être les héritiers. Ils entendent, par la même occasion, rétablir partout le culte chrétien. Mais, en pratique, leur but est d’imposer une domination politique et d’affirmer la supériorité du christianisme en réduisant les communautés musulmanes à un statut d’infériorité juridique. L’imposition du système des parias, dans le courant du xie siècle et encore plus tard, satisfait les intérêts économiques du roi et, au-delà, de tous les groupes dirigeants qui bénéficient de ses largesses. Mais cette pratique ne contredit pas l’esprit du conflit puisque le paiement du tribut est un signe manifeste de dépendance. La conclusion d’alliances, de part et d’autre de la frontière, l’engagement de mercenaires infidèles ou l’entrée au service d’un prince musulman respectent la même logique : soumettre, c’est triompher.
sources https://books.openedition.org/pumi/19201?lang=fr
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